Description du projet

Sur les chemins du périurbain

À l’échelle d’une communauté de douze communes, l’aménagement du territoire, l’amélioration des services tout comme la préservation de l’environnement ou du lien social sont autant de réponses à l’étalement urbain. Proches de l’agglomération nantaise, les campagnes d’Erdre et Gesvres font le plein de nouveaux habitants chaque année. En trente ans, le bassin de population a doublé. Comment les habitants perçoivent-ils ces bouleversements ?

Leur regard sur leur territoire a-t-il évolué ?

« Ce qui est bien, c’est que les nouveaux arrivants ont des idées nouvelles! »

Rendez-vous fut pris sur le parking de la Salle Jules Verne. Sept kilomètres, telle est la distance à parcourir sur les chemins caillouteux et creux de la vallée du Gesvres, au détour du village classé de Valais, de la Bouvardière ou du Bois Rignoux. Sept kilomètres depuis Vigneux-de-Bretagne, c’est aussi la distance qui sépare ce bourg paisible de la commune d’Orvault. Sur les sentiers pédestres, l’association portée par son président, Bruno Fasani, est animée par une centaine d’adhérents. Une majorité de retraités fréquente les chemins chaque mardi et jeudi. Ce 28 juin 2018, sur une commune avoisinante, c’est « première » pour près de deux-cent comédiens et figurants amateurs. Mauricette, une infirmière insoumise pendant la guerre est à l’honneur pour un grand son et lumière. Vigneux-de-Bretagne compte plus de soixante associations dont le Petit patrimoine, spécialisée dans l’entretien des croix, des calvaires, des fours, des puits et des moulins. Pour faire vivre le territoire, les initiatives vont bon train. Annie, habitante depuis vingt-cinq ans, voit son village se transformer. Mais malgré la construction de nouveaux lotissements, les commerces peinent à trouver repreneurs.

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